Débarquement d'une insuportablement-adorable nouvelle Gardienne!

Accepter de venir ici était une chose, y parvenir en était une autre. Je n'avais pas très bien compris comment s'était passé le voyage. J'avais atterrit au beau milieu de ce qui devait être un jardin. Fort bien entretenu d'ailleurs. Je passerais sous silence les condition du dit atterrissage car les mauvaises langues pourraient très bien en rigoler franchement. Entre nous, je m'étais retrouvée au beau milieu d'un massif de fleurs, sur les fesses avec la désagréable sensation d'avoir pris une cuite. Si ça faisait ça à chaque voyage entre les mondes, c'était sûr, je donnerais ma démission dès le lendemain! Bon, peut être que je n'avais qu'a m'en prendre à moi même mais dans le cas contraire, le passeur allait m'entendre!


Telles étaient les pensées de Hotaru qui ruminait sa mauvaise humeur, toujours assise dans les fleurs. Autour d'elle, il n'y avait personne ce qui n'arrangeait rien à sa désorientation. Elle se leva en titubant un peu et retrouva son sens de l'équilibre après quelques tentatives infructueuses. Le décor alentour avait quelque chose d'irréel tant il était...parfait! Pas une herbe folle qui dépassant des allées et encore moins de par terres piétinés (enfin, un depuis qu'il avait amorti sa chute...'faudrait essayer d'arranger ça avant que le proprio ne s'en rende compte...). Bref, un jardin qui lui rappelait un peu, un peu seulement, son ancien monde. Quelque chose lui disait qu'elle y viendrait souvent. L'elfe se décida à faire quelques pas et à visiter l'endroit avant de partir à l'assaut du reste du château. Ce ne serait pas une mince affaire. Ça avait l'air vraiment très très grand. Changement radical donc, d'univers de vie. Hotaru marcha dans les allées en s'asseyant fréquemment sur les bancs pour éviter de tomber dans les pommes. Ce job' n'était peut être pas le meilleur qu'elle avait pu trouver. A bien y réfléchir, ça ne changeait pas trop de mercenaire, avant, elle surveillait les frontières de Kitai et éliminait les éléments perturbateurs, maintenant, c'était celles des mondes. Pas à la même échelle mais sensiblement la même chose. Peut être qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter alors...sauf que là, il faudrait faire preuve de discernement. Réfléchir avant d'agir. Ce qui n'était manifestement pas son fort. Elle se releva, plus stable sur ses deux jambes et s'intéressa de plus près aux dégâts causés lors de sa chute. Refaire pousser trois où quatre pâquerettes était à la portée de n'importe quelle élémentaliste un tant soit peu douée. Voilà le nœud du problème. Hotaru avait la fâcheuse manie de déclencher catastrophes sur catastrophes quand elle usait de ses pouvoirs. Bon, de toute manière, si elle ne faisait rien; ce serait pire pour son grade. Prenant son courage à deux mains, elle se concentra et à sa grande surprise arriva à réparer sa gaffe sans que ça soit trop visible. Ok, avant les fleurs étaient jaunes et maintenant, il y en avaient des bleus et vertes... mais si on ne prêtait pas trop attention, avec un peu de chance, cela ne se remarquerait pas trop...Elle fît un grand sourire et partit, mi-sautillante, mi-planante, vers les portes pour s'étaler quelques mètres plus loin, ayant trébuché sur un cailloux. Râlant contre sa propre maladresse, Hotaru se releva et éclata d'un rire de démente. Tout ça était si...bizarre! Sa capture, son emprisonnement, son évasion, sa rencontre avec le Passeur et ce qii avait suivi. Toute la tension nerveuse accumulée s'échappait en un rire hystérique ininterrompu qui troublait l'ordre relatif de ces si beaux jardins. L'ange hybride resta ainsi sur le sol pendant un bon moment. Ses côtes devenaient douloureuses à force de rigoler laors elle se calma un peu, pour reprendre de plus belle à la vue de son rafistolage de fortune qui ne tiendrait pas la route une journée sans que personne ne s'en rende compte. Et puis, il valait mieux en rire que de rester ainsi accablée et tremblotante. Hotaru était de nouveau d'excellente humeur et, si son éclat de rire peu discret s'était calmé, son sourire voulait tout dire. La vie ici après son débarquement ne serait pas de tout repos pour les autres gardiens...Ils ne s'ennuieraient surement pas, c'était certain...Mais quelle galère de côtoyer cette pile électrique inusable qui hurlait à tout bout de champs et accumulait les bévues!
Ayant décidé qu'elle en avait marre de rester seule avec sa folie, elle prit son souffle et appela à toute force:

-Hého! Y'A QUELQU'UN ICI? PERSONNE POUR PORTER MES VALISES? -elle s'interompit pour éclater de rire, non, elle n'avait aucun bagages, c'était juste pour faire chier son petit monde- LE SERVICE EST VRAIMENT MAUVAIS ICI!!! DITES? Y'EN A MARRE D'ÊTRE TOUTE SEULE T^T

- C'est quoi encore que cette arnaque...




Alala...Un z'oli petit jardin. Bon bref, elle est où la sortie, c'est pas que ça me plait pas mais je n'ai pas que ça a faire. Je vais pas y rester 307 ans dans ce bled. Ça fait bourg...bon sang! Je n'ai pas vue une telle concentration de verdure depuis le Jardin Artificielle de ma vie natale...c'était une sorte de serre pleine de truc vert, un paradis pour écologiste...Malheureusement, elle a été détruite, bon, c'est vrai, c'est un peu de ma faute mais qui avait à ce mafieux du dimanche de ce cacher derrière un arbre?! Évidement que j'ai tout pétée, j'allais pas m'amuser à le courser! Je me plain, je me plain mais le coup du voyage m'a quand même sortie des ennuies. Je vous dis pas la merde s'il avait fallu que je sorte en 10 secondes, peut-être à la grenade - quoi que le lance roquette est mieux – mais ça aurai été hard, il faudrait que je retrouve la gamine là, Perle ou un truc dans le genre. Et c'est pas en resta à compter les abeilles – y en a des masses de ses cochonneries! - dans parc inconnu que je vais faire le trajet retour! Tout ne vous tombe pas dans le bec. Premièrement, ranger son arme, il est beau mon joujou mais je suis pas sure qu'il favorise les relations humaines...


-Hého! Y'A QUELQU'UN ICI? PERSONNE POUR PORTER MES VALISES? LE SERVICE EST VRAIMENT MAUVAIS ICI!!! DITES? Y'EN A MARRE D'ÊTRE TOUTE SEULE T^T

- Bon dieu de bon sang!




Ça va pas la tête?! Qui c'est qu'à crier comme ça! C'était calme et tout à coup un horrrrrible cri suraiguë m'a déchirer les tympans! Faut dire que ça me change des râles de souffrance et des derniers soupir mais c'est un peu radicale comme changement. Ça m'a fait sursauter! J'ai failli me retransformer! Heureusement que je l'ai pas fait, cette fille – ben oui, vous voyez un mec qui cri comme ça – ça doit être tout à fait le type qui hurle dès qu'elle se casse un ongle alors voir une autre nana pas très sapé – c'est pas ce que vous croyez!c'est juste pour ma liberté de mouvement! - avec une arme à la place du bras et un oeil qui crame, elle pourrait crier à m'en désagréger le cerveau dans la boite crânienne – cherchez pas, c'est de moi -, ça doit être mortelle comme arme, c'est clair, on boxe pas dans la même catégorie mais je suis sure que c'est efficace! Plus qu'à trouver la source de ce super hurlement. C'est pas compliquer, nous sommes seules et elle ne sait apparemment pas marcher en silence. Et que je trébuche et me casse la gueule, pauvre fille, c'est dure d'être maladroite, dans mon cas, se serait tout bonnement un désastre, pire que si je savais pas viser. En tout cas, après la tentative d'assassinat, faut pas trop que leurs demande des trucs à mes oreilles alors autant se servir de mon super oeil qui brule bleu! Donc voilà, je vois à travers tout, pas à travers les murs évidement mais j'ai pas de mal à discernée la tache bleu qui s'agite au loin. Je marche tranquillement, pas besoin de se pressez, elle risque pas de s'envoler! Je rêve ou elle créer des plantes vertes?! J'avais trop jamais vu ça, je connaissait le tour du type qui soit-disant contrôle le vent alors qu'il sait juste se servir d'une méga panoplie de ventilateur...




- Youhou, du bateau! Nan, j'chuis derrière et pis en haut. Dis, tu saurais pas justement où y sont les réceptionnistes?




J'sais, c'est naze comme phrase mais avec la douitude de c'tte fille, vaut mieux que je la prévienne. En faites, je me suis assise sur une branche d'arbre, juste pour le plaisir d'être en hauteur et de balancer mes jambes dans le vide. C'est gosse mais tout simplement irrésistible et puis je ne vais pas le gêner! C'est vrai, c'est pas chez moi mais vu comment était mon chez moi, à savoir le loft splendide de ma dernière victime – un proxénète amateur d'art et de bon goût mais qui avait eu le malheur de vouloir rouler dans la farine la reine mafia – certes une trouvaille taché de sang mais comme on dit, la faim justifie les moyens et dès qu'on aura découvert qu'il est mort et que la sécurités débarquera, je devrais tailler la route! Dommage...j'aimais bien la vue sur le lever du ciel, au dernier étage d'un immeuble panoramique, tu vois super bien la ville. Ma ville, notre passé n'était pas encore terminée que notre avenir était installée. Toujours dans la démesure, elle côtoie les sales types les plus affames et les gens qui incarne l'innocence. Des immeubles défiant le ciel et trouant la demeure des anges mais en bas, il n'y a même pas l'eau courante. Robotisée jusqu'aux bouts des ongles, seule le progrès compte, par tout les moyens. Quitte à sacrifier des vie humaines...des cités irréelles construites sur des bases de vents! Dès qu'un immeuble s'effondre, un nouveau sort de terre avant même que l'on soit sure d'avoir trouver toutes les victimes. Une ville démente...et magnifique, toute la végétation naturelle est morte depuis un bout de temps alors un vrai arbre non synthétiser, c'est assez sympa. Chez moi, tout est parfait. Ici aussi mais l'odeur des fleurs ne sens pas aussi bon, le ciel n'es pas aussi bleu. J'ai pas le mal du pays mais il faut absolument que j'y retourne et j'espère bien que cette gamine va m'aider à retrouver son double au nom étrange, Pearl.